Nous menons, depuis de nombreuses années des réflexions approfondies sur la question du logement et des modes d’habiter. Parallèlement, convaincus que les visions portées depuis des décennies sur le zoning et la spécialisation des espaces urbanisés destinés à une seule fonction - fonction logement, travail ou commerciale…- fabriquent des espaces morts, indignes de nos cultures.
Les évènements récents de la crise sanitaire liée au COVID 19 ont transformé ce qui n’était jusqu’alors que des convictions en véritable argumentaire : la ville mono-fonctionnelle n’offre pas de capacité d’adaptation aux changements et amplifie les processus d’isolement des individus et de fragmentation des pratiques.

Au confinement sanitaire imposé, s’est rajouté le confinement subi des logements qu’il a fallu adapter, tant bien que mal, à de nouvelles situations démontrant des limites rapidement atteintes – télétravail, cohabitation quotidienne, scolarité, activités de loisirs, circuits courts… démontrant ainsi le retard pris pour les enjeux actuels du logement et, plus globalement, de la ville.

Entre l’investissement dans les grandes métropoles qui jouent leur concurrence et leur rivalité à l’échelle européenne et le développement urbain périphérique qui a conduit à banaliser nos territoires et le repli sur soi - laissant croire que penser la ville pouvait se réduire à de simples aménagements élémentaires consistant à tracer des voies pour desservir des lots à bâtir -les choses ne peuvent être aussi tranchées et binaires.
Drôle de vision alors même que les urbains n’ont de cesse aujourd’hui de renouer avec la nature – ou peut-être une représentation idéalisée de la campagne et de l’agriculture - et que, les ruraux ne font que vivre, au quotidien, comme les urbains – dans leurs modes consommation et leurs activités quotidiennes.
Mais, dans un cas comme dans l’autre, on reste encore très loin des enjeux environnementaux et de développement durable que ce soit dans les pratiques, et notamment de déplacements, des équités sociales et des équilibres économiques.

Trois notions essentielles fondent notre positionnement et nos valeurs :
– La “QUALITÉ ORDINAIRE“ au service de l’unité, de la simplicité, de la domesticité et du bon sens.
– La “POROSITÉ FONCTIONNELLE“ privilégiant la l’idée de transition, d’interface, de continuité ou d’entre-deux à celle de limite ou de séparation.
– L’ “APPROPRIATION SENSIBLE“, respectueuse, dans sa relation aux éléments naturels et dans son rapport au contexte.

Ainsi, nous militons pour qu’à travers la question de l’habiter, du travail et des l’ensemble des activités qui accompagnent notre vie, nous puissions œuvrer à des villes capables de faire société autour de valeurs partagées d’entraide, de solidarité et d’échange et de privilégier les aspirations de chacun dans leurs choix de vie et le respect des autres.

 

Autres références Cadre de vie

  • 2018 - Ville de Pamiers - CDC Portes Pyrénées Ariège (09) - Étude pré-opérationnelle quartiers du Foulon et de la Gloriette
  • 2013 – Domofrance – Ville de Floirac (33) - Réalisation d’une opération d’aménagement sur le secteur de Bel-Sito
  • 2013 – Communauté Urbaine de Bordeaux – Ville du Taillan Médoc (33) - Étude de faisabilité programmatique du secteur du Chay
  • 2012 - Agglomération Côte Basque Adour (64) - Étude préalable pour l’extension de la technopole Izarbel à Bidart
  • 2012 - Commune de Saint-Martin-de-Seignanx (40) - Études urbaines et techniques, aménagement du secteur de Niorthe
  • 2011 - Ville de Saint-Nazaire (44) - Projet de reconversion et d’aménagement du site hospitalier de Saint-Nazaire en vue de réaliser un futur quartier d’habitat
  • 2011 – Ville du Teich (33) – Projet d’aménagement du Pôle Nature
  • 2010 – Aquitanis - Ville de Lormont (33) - Projet de rénovation urbaine de l’îlot Bois-Fleuri